[PJ] Syldariàn Thùrëndil

Pour la Campagne de Mathias, j'ai créé un second compte. Les histoires sont distinctes, les personnages aussi.

Fiche personnage :

Prénom : Syldariàn
Nom de famille / du Clan : Thùrëndil

Race : Elfique (branche forestière)
Dieu vénéré : Eva la déesse elfique


Alignement : Neutre
Classe de base : Druide des forêts

Armes principales : Cimeterre (manche en chêne massif, lame en ivoire sculpté)
Armes secondaires : Bolas

Spécificité :

Il se tatoue de marques jaunes sur le visage et sur le torse en l'honneur de sa déesse. Son corps et son esprit lui sont dévoués. Ces marques sont faites avec des éléments naturels de couleur ocre.



Compagnon animalier :

Ce chien-loup mâle est un animal fidèle prénommé Hargos. Il est lui aussi peint avec des colorants naturels mais la couleur est rouge pour distinguer les compagnons familiers et les druides ayant pris forme animale. Ses poils longs sont brossés au niveau de la queue et dressés à l'aide de gel de sève au-dessus des pattes pour leur donner une forme d'aile représentatif du totem du clan familial.




Background simplifié :

Le patriarche du clan Thùrëndil, Thyrion, envoie son petit-fils parmi le monde des hommes pour qu'il s'ouvre à l'extérieur afin qu'il se prépare à s'ouvrir plus tard aux autres plans. Son objectif est double puisque les elfes n'ont plus bonne réputation depuis l'assassinat du roi. Bien que la neutralité prévaut, il faut désormais faire acte d'ouverture et recréer des liens avec le monde des hommes...

Le clan des Thùrëndil

Thyrion Thùrëndil



Thyrion Thùrëndil

Horùs le tigre de Thyrion


Calaàn Thùrëndil / Amalia DiFanalia-Thùrëndil


Calaàn Thùrëndil


Amalia DiFanalia



Noxirùs Thùrëndil


Noxirùs, le frère de Syldariàn


Hypérion, le compagnon animal de Noxirùs

Le camps sacré des druides

La porte des songes sylvestres
La porte des songes sylvestres



L'autel du clan
Sorte de place centrale où se retrouvent les différentes familles du clan. Thyrion siège au conseil druidique en se plaçant au-dessus des chutes d'eau. Les patriarches des autres familles se placent en-dessous en signe de soumission.

L'autel du clan


Les ruines elfiques

Le cours d'eau qui passe par l'autel du clan débouche immédiatement sur une ruine elfique. Si les druides se disent proches de la foret ils n'ont sont pas moins des elfes et le confort des anciennes bâtissent sert très souvent de lieu de vie pour les Maisons. La Maison Thùrëndil loge dans ces ruines situées au coeur du pentacle druidique.

Les ruines elfiques (la maison de Syldàrian et Noxirùs)

Les trésors cachés sous la parure forestière

Le palais des cascades


La cité déchue

La cité déchue

Les druides ont toujours donné l'image d'elfes sages mais le pouvoir ne se partage pas, il se prend et se garde jalousement. Les plus puissants étaient enviés par les plus faibles. La quête de savoir était devenue une quête de pouvoir.
La plupart des elfes étaient alors de simples soldats et seule la caste noble des druides gouvernait. Les druides (littéralement ceux qui possèdent le savoir de la nature) guidés par le Druide Primal, procédaient aux cultes de la déesse Eva. Ils élisaient parmi eux "le Vergobret", un magistrat suprême qui commandait l'armée des Maisons unifiés*.

La légende (transmise par oral) :

Lors de la migration du peuple elfique nommé Fingèn des montagnes vers la forêt, les cinq maisons elfiques qui s'enviaient mutuellement le pouvoir dans cette région trouvèrent là, la lame pour déchirer leur union.

La migration du peuple Fingèn fut une aubaine pour la Maison elfique des Sémias qui enviait le pouvoir sans jamais l'avoir touché. En effet, le pouvoir du Vergobret ne tournait réellement qu'entre deux Maisons très liées : les Fintàn et les Thùrëndil. Excédée par cette injustice, la Maison Sémias utilisa la prétexte de la migration décennale du peuple des montagnes pour faire appel aux humains (en négociant un soutien elfique dans les guerres humaines en échange de l'intervention des armées du Roi). Ses armées devaient alors envahir la forêt, renvoyer le peuple des Fingèn de là d'où il venait et en profiter pour démettre le Vergobret de son pouvoir pour le confier au patriarche de la Maison Sémias.

Le Vergobret d'alors, un elfe redoutable nommé Beláldur et issu de la Maison Fintàn convoqua les forces des Maisons elfiques contre l'invasion royale et la traîtrise de la Maison Sémias. Les quatre maisons restantes le soutinrent et prirent les armes contre leurs frères et le Roi.

C'est alors que le demi-frère de Belàldur, le Druide Primal Syvildor, issu de la Maison Thurendil proposa une médiation et intercéda auprès du Roi pour que les elfes gèrent leurs conflits entre 'frères'. Le Roi qui manqua d'être battu dès son entrée dans l'hostile forêt elfique accepta mais, vexé par la quasi victoire de Belaldùr, demanda à ce qu'il n'y ai plus de Vergobret.
Syvildor et Belaldùr acceptèrent et attaquèrent ensuite avec les quatre maisons les Sémias qui durent capituler et faire acte de repentance. Belaldùr abandonna son pouvoir et l'armée elfique fut démantelée avec regret tandis que Syvildor obtenait l'ensemble des pouvoirs judiciaires en plus de l'ordination des cultes.

Le peuple Fingèn qui migra dans la forêt fut placé en partie sur le territoire des Sémias en guise de punition puis installé au sommet d'une des cinq branches du l'étoile. Pour garder le Pentacle initial, il a été décidé que le maison Thùrëndil qui gouvernera désormais le Clan habiterait au coeur du pentacle***.

Eldrion s'approcha pour comprendre ce qu'il se tramait et pour protéger la femelle. Le mâle se rua sur lui. Eldrion lui lança de justesse un sors d'éruption d'épine. Une fois le grand mâle mis en respect, il s'approcha de l'ourse qui dévoila un louveteau blotti entre ses pattes.
Eldrion demanda à l'ourse d'où venait l'animal. Elle lui répondit qu'il était le dernier survivant d'une attaque de chasseur. L'ours mâle qui était le dominant du groupe n'en voulait clairement pas. Eldrion le calma et tenta de comprendre cet impérieux rejet. Après discussion, Eldrion comprit que le mâle avait vu les chasseurs s'approcher de la grotte aux loups et qu'il avait refusé d'intervenir du fait de différents qui opposait leurs deux races. Mais les histoires qui les séparaient ne justifiaient pas l'absence d'entraide face aux dangers venus de l'extérieur. L'animal s'en voulait de ne pas être intervenu et le louveteau lui rappelait sa lâcheté. La femelle argua que sauver et élever le petit était une manière de préserver la race des loups des forêts dans la région. Eldrion lui expliqua que ce louveteau était une seconde chance. L'ours regarda le petit. La légende dit qu'une larme glissa sur son pelage. Finalement, l'ours noir accepta et le louveteau fut intégré dans le groupe.

La légende raconte que des fermiers s'aventurèrent dans la forêt avec des fourches à la main et l'intention d'en faire usage. Vùndir qui ramassait des plantes pour en faire une potion végétale s'interposa. Les fermiers étaient excédés par les attaques de petits êtres de la forêt : les pixies.

Ceux-ci saccageraient leurs cultures. Ces êtres magiques étaient connus pour loger au coeur de la forêt et pour leur côté espiègle mais absolument pas pour des actes de vandalisme. Vùndir leur assura que s'aventurer dans la forêt sans la connaitre était particulièrement dangereux et proposa d'enquêter sur cette affaire. Les paysans qui étaient à bout de nerfs acceptèrent cette aide et repartirent d'où ils venaient en laissant trois jour à Vùndir pour calmer les pixies. Il partit à leur rencontre et les trouva un groupes de mâles bien fatigués. Le roi des pixies expliqua que tous les pixies étaient pris de fièvre et qu'ils avaient migré à l'orée du bois car les fermiers menaçaient leur bosquet sacré en étendant leurs cultures. Selon lui, ils utilisaient les quelques forces encore en leur possession pour défendre leur territoire.
Vùndir retourna voir les fermiers pour comprendre pourquoi ils s'attaquaient ainsi au bosquet sacré des pixies. Ils voulaient étendre leurs champs sur la forêt car les sangliers mangeaient toutes leurs plantations depuis quelques semaines et qu'ils n'arrivaient pas à les chasser. Vùndir retourna dans la forêt à la recherche des sangliers, il les retrouva couchés et affamés près d'un chêne séché ou se trouvaient les habitations des pixies.

Les sangliers qui semblaient accablés révélèrent que les pommes de terres des cultures humaines étaient leur seule alimentation depuis que les chênes ne produisaient plus de glands nutritifs.
Vùndir se posa alors près d'un chêne millénaire et lui demanda se qu'il se passait. Le grand chêne expliqua qu'une maladie transmise par les pixies tuait les arbres. Ceux-ci ne fournissaient plus de glands qui ne nourrissaient plus les sangliers. Les bêtes se nourrissaient chez les humains qui empiétèrent alors sur le territoire des pixies pour se nourrir. En définitive ce fut la forêt qui fut la pus menacée.
Vùndir préparait déjà une potion de soin pour les petits êtres de la forêt lorsqu'il rencontra les fermiers. Il compris que la solution se trouva là et soigna les pixies. Les chênes reprirent en vigueur et les sangliers purent se nourrir dans la forêt. Les fermiers n'eurent plus à étendre leur cultures et purent manger à leur faim. Vùndir Corànn fut alors acclamé et sa famille toujours bien accueillie tant chez les animaux et les pixies qu'au coeur de la forêt auprès des chênes.

Marilà Fingèn était une elfe à la chevelure rousse magnifique qui eu affaire à un cerf pas tout à fait comme les autres. Il était blanc comme la neige et de fait avait élu symbole de cette forêt par la déesse elle-même. Ce cerf blanc rayonnait d'une aura majestueuse mais sa mine était basse. De manière très surprenante, celui qui devait incarner la grandeur de la forêt vint à Marilà pour lui demander de mettre fin à ses jours.

Le cerf blanc avait une horde de biches mais, chose rare, il était tombé amoureux d'une biche magnifique et refusait de s'accoupler avec les autres. Bien qu'il protégeait le groupe comme un trésor, les autres femelles s'étaient senties délaissées et étaient parties avec un cerf lambda capable de leur offrir des petits. Sa biche favorite était malheureusement morte dans l'hiver et le cerf blanc était désormais tout seul . Il n'avait plus personne à protéger. Il se sentait seul et inutile.
Alors Marilà eu une idée. Elle expliqua à l'animal qu'il fallait effectuer un rituel bien spécial pour tuer un cerf blanc et lui demanda d'attendre le soir venu. Elle lui donna rendez-vous près d'une rivière, sur un pont de bois caché sous un chêne millénaire. Durant ce temps, elle prépara un stratagème pour restaurer l'envie de vivre du grand cerf blanc.
Marilà souhaita restaurer sa confiance en lui prouvant que s'il n'avait plus de horde personnelle, il pouvait encore être utile dans la forêt. Elle pensa se mettre en danger, obligeant le cerf à retrouver sa place et à la sauver.


Le soir venu, le cerf vint près du pont de bois enjambant la rivière où Marilà. La lune montait. Marilà se posta au centre du pont pour attirer l'animal mais au moment où il s'approcha elle fit mine de glisser et de tomber. Le bois était humide et, chose non prévue, rongé par des champignons et des thermites. Le bout de bois se cassa et Marilà tomba dans l'eau.


L'animal se rua sur la rive pour la secourir. Elle fut emportée vers les grandes cascades. Ne pouvant l'atteindre, il réa avec force. Son cri attira toutes les espèces présentes dans les environs. Il ordonna à deux castors de placer des rondins de bois sur la rivière et demanda à deux hiboux tout justes éveillés de l'agripper pour maintenir sa tête hors de l'eau en voletant au dessus d'elle. Il se plaça près des rondins qui bloquèrent Marilà. Puis il plongea ses bois dans l'eau afin de saisir son corps.
Il remercia les castors et les hibous puis posa son museau sur la poitrine de l'elfe. Il pressa délicatement ce qui fit ressortir l'eau de ses poumons. Marilà se réveilla dans une contraction puis reprit ses esprirs. Elle remercia le cerf qui fut profondément touché de l'avoir sauver. Elle lui rappela qu'il était encore le roi de la forêt et que celle-ci avait besoin de lui. La légende dit qu'il réa si fort que toutes les espèces entendirent ce protecteur de nouveau présent pour elles.


Les Fingèn choisirent le cerf blanc comme totem pour se rappeler que toutes les espèces avaient parfois besoin d'être guidées pour avancer.

Isirion Fintàn et sa Maison avaient pour coutume d'être philosophes sur la nature profonde des vivants. Ils cherchaient ainsi la justesse en toute chose.

La légende raconte qu'un jeune noble humain vint voir Isirion en catastrophe pour lui demander de l'aide. Son rang élevé était perceptible dans ses manières, ses habits et par sa rapière de grande qualité. Il s'était engoufré dans la forêt afin de retrouver un monstre sylvestre qui avait enlevé sa fiancée juste après quelle est accepté de lui donner sa main durant leur promenade sylvestre.
Isirion accepta de l'aider, il se saisi de son épierre à deux main et utilisa ses connaissances de druide pour pister le monstre. Ils arrivèrent près d'un arbre où la jeune fille était retenue, inerte par un satyre sylvestre.

L'elfe druide ordonna sa libération. Le fiancé n'attendit pas sa réponse pour l'attaquer de front. L'animal qui était bien plus puissant le repoussa d'un simple coup de patte.
Isirion abaissa un instant son arme.
Il s'approcha de l'animal désormais échaudé les deux mains levées en signe d'apaisement. Il lui demanda ses motivation.
Le satyre expliqua que sa femelle qui était une nymphe lumineuse le trouvait trop bourru pour sa race. D'après elle, les satyres devaient avoir une part d'artiste sensibles et charmeurs. Elle menaçait désormais d'en trouver un plus proche de ses espérances.
Le satyre ne souhaitait pas la perdre et lorsqu'il vit le jeune couple, il se dit que l'humaine avait bien dressée son mâle et il espéra qu'elle en fasse de même avec lui. Prise d'une peur panique, la belle s'était évanouie. Elle s'éveilla à ce moment précis et entendit les explications du satyre. Elle fut prise d'une grande compassion pour cette bête sans manière, se leva sans un mot et s'approcha de lui. Sa grâce figea tous les mâles qui l'entourèrent. Elle caressa le pelage du satyre d'une grande douceur puis retira sa main et le gifla si fort qu'il s'écroula contre le chêne. Elle s'écria "leçon n° 1, ne jamais blesser, effrayer ou violenter une femme". La légende dit qu'Isirion maria le jeune couple et que la belle avait si bien conseillé le satyre que la nymphe avait été séduite par sa part sensible désormais éduquée.

Les Fintàn prirent le satyre comme totem pour se rappeler que la part de nature présente en chaque être devait être éduqué pour pouvoir vivre en groupe et, à fortiori d'autan plus, pour vivre en couple.